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Mon parcours

Je suis psychologue, titulaire d'un Master 2 de Psychologie Clinique et Psychopathologie, puis d’un Diplôme Universitaire de psychologie du développement. Actuellement écoutante bénévole pour l’association SOS Pys Urgence. J’ai par ailleurs, exercé dans une clinique psychiatrique auprès d'adultes (addictions avec ou sans substance, troubles anxieux/ dépressifs…), dans laquelle j'ai mené des entretiens individuels mais également participé à des ateliers conte et discussion qui se composaient de 8 participants chaque semaine. Puis dans une Maison départementale de solidarité auprès des jeunes et des familles notamment des rencontre parents-enfant (type Maison verte de François Dolto). J'ai plus récemment travaillé au sein d'un éhpad où j’ai participé et mis en place des projets de vie pour chaque résident. Ma théorie est psychanalytique, ma pratique, elle est, humaniste (approche centrée sur la personne Carl Rogers)

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J’ai toujours eu le désir de pouvoir aider l’autre, et d’être une oreille attentive lorsque cela est nécessaire. Au contact d’autrui nous apprenons beaucoup sur lui certes, mais également sur nous. L’autre nous permet d’avancer, de nous remettre sans cesse en question et de s’ouvrir sur le monde. Cette ouverture sur le monde, je l’ai d’abord trouvée dans la philosophie : c’est cette discipline qui m’a permis d’acquérir un esprit de synthèse, de relativiser mes difficultés et de me connaître moi-même. C’est à partir de là que je me suis orientée vers la psychologie, qui m’a intéressée car elle permet d’appréhender l’individu dans sa globalité et dans sa singularité.

Cependant, ma Licence de philosophie m’a apporté des enseignements qui, aujourd’hui, m’éclairent souvent dans ma pratique. La philosophie et la psychologie ne sont pas incompatibles, bien au contraire. En effet, pendant longtemps, le rapport entre la psychologie et la philosophie a été très étroit. La psychologie était même autrefois une composante de la philosophie, elle-même souvent tenue - dans l'Antiquité surtout - pour une branche de la physique au sens ancien. Ainsi, la morale, la conscience, l'action, etc. sont des thèmes traditionnellement philosophiques rencontrés en psychologie. Certains courants en psychologie fondent explicitement leurs postulats sur des thèses philosophiques telles que le personnalisme, l'humanisme, le biologisme, etc.

D’ailleurs, bon nombre d’auteurs ont fait de la philosophie avant de s’orienter vers la psychologie exemple : Pierre Janet avec Philosophie et psychologie, William James avec le Précis de psychologie, Paul Ricoeur qui s’intéresse à l’identité narrative. La lecture de Paul Ricoeur a constitué pour moi une « sorte de déclic Â») et j’ai voulu aller plus loin. Je me suis rendue à de nombreuses conférences, pour découvrir ou approfondir divers thèmes en lien avec la psychologie clinique et la psychanalyse.

J’ai voulu également redonner et transmettre ce qu’on a su me donner et prouver qu’en étant différent nous pouvons réussir et réaliser ce pourquoi nous sommes fait. Faire un bout de chemin avec l’autre et l’aider à être en tant que personne et à révéler ses potentialités

Le Diplôme Universitaire de psychologie de développement que j'ai effectué  m’a permise d’approfondir mes connaissances sur le fonctionnement cognitif, mais a également été l’occasion de poursuivre ma formation dans des domaines plus cliniques, par le biais de lectures, (stages et conférences). Ce diplôme universitaire a eu le mérite de me faire prendre conscience que, le rééducationnel n’est pas forcément à éloigner du travail psychique, mais que dans certains cas, ils peuvent être complémentaires. De plus ce Diplôme a aussi révélé mon intérêt pour les troubles des apprentissages et les troubles langagiers chez l’individu. Ces derniers m’ont particulièrement intéressée, puisque c’est la parole qui permet l’expression de la pensée et constitue l’outil de base du psychologue clinicien. J’ai pu alors m’interroger sur la façon de prendre en charge de façon psychothérapeutique des patients atteints de tels troubles.

La psychologie du développement est rééducationnelle alors que la psychologie clinique et la psychopathologie accompagnent l’individu à être et, à s’accepter tel qu’il est. Nous n’agissons pas sur le sujet, mais c’est le sujet qui agit sur lui-même. Mon orientation, qui est restée clinique malgré les apports de mon Diplôme Universitaire, m’a ainsi permis de dépasser un point de vue strictement rééducatif, pour m’intéresser à la personne derrière les troubles et symptômes qu’elle présente.

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De plus le travail de psychologue clinicien consiste en un travail de relation, d’accompagnement psychologique au plus près des personnes en demande. La clinique est une pratique à inventer, puisqu’il faut pouvoir s’adapter à chaque personne. L’important étant aussi de considérer chaque individu, quel que soit son fonctionnement, ses comportements, son niveau cognitif comme un Sujet ayant une histoire, des besoins, un désir. C’est ce qui me plait dans ce travail. J’ai choisi la psychologie car je suis particulièrement intéressée par l’accompagnement des individus en souffrance, avec le souci de les aider à s’épanouir en tant que personne. L’accompagnement, l’écoute, la réalisation de l’autre et le respect de l’individu dans sa singularité, sont des valeurs qui me tiennent à cœur. Je suis admirative devant la diversité de l’individu et de ses capacités insoupçonnées et insoupçonnables qui font sa force. C’est cela, qui me pousse à chaque instant à m’interroger et m’ouvrir sur le changement. Etre psychologue, c’est une rencontre, une découverte inédite qui se jouent entre le soignant et le soigné/le psychologue et le patient/entre soi et l’autre. Plus qu’un métier, être psychologue, pour moi c’est une vocation, un état d’esprit, une façon d’être.

En parallèle de mes études j’ai d’une part travaillé auprès d’enfants en tant qu’animatrice ayant pour mission de les accompagner au mieux dans leurs apprentissages scolaires tout ayant pour objectif de les rendre plus autonomes de les aider dans leurs interactions sociales et leur accorder une écoute attentive et bienveillante en fonction de leurs difficultés personnelles.

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D’autre part j’ai également suivi une formation de secrétaire médicale à distance durant trois ans pour me familiariser avec les termes médicaux. Afin de mieux comprendre l’impact d’un traitement sur le corps et le psychisme d’une personne et ainsi différencier les symptômes liés au traitement et ceux liés à la pathologie. Une connaissance médicale facilite la compréhension, les échanges entre les différents personnels soignants et le psychologue. De ce fait, elle permet une prise en charge plus adaptée. De plus, l’observance thérapeutique à laquelle est confrontée la personne peut parfois se révéler très contraignante et être un poids pour elle. Ceci est donc à prendre en compte lors d’un entretien pour ainsi favoriser une meilleure alliance thérapeutique et avoir une compréhension complète du fonctionnement de l’individu et de l’environnement dans lequel il évolue.


En plus d’être psychologue Clinicienne, je suis maman, ce qui m’a ramené à la psychologie développementale de l’enfant, certes mais aussi et surtout, à la question du lien  et de l’attachement (Bowlby, Winnicott) qui est une base solide sur laquelle on se construit, si celle-ci venait à s’étioler ou à être absente, la construction de l’ homme s’avère fragilisée semée d’embuches. C’est pourquoi je crois en un avenir meilleur et tourné vers l’éducation bienveillante et le maternage. Mais pour cela, il faut pouvoir être accompagné et se « défaire Â» des modèles désuets de la société qui prône encore de nos jours la violence pour se faire entendre alors qu’il faut simplement écouter l’autre.

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En parallèle, je m’ouvre aux techniques tels que la pleine conscience et la sophrologie qui semblent être une aide dans la prise en charge des personnes souffrant de TCA et/ou d’addictions.

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